Le « cas Assange » ira devant la Cour Suprême britannique

Les Etats-Unis se comportent dans le dossier Assange comme un bande de malfaiteurs. Pendant le procès, il s’est avéré que les Américains avaient déjà préparé des plans pour enlever Assange à Londres ou carrément, de l’y assassiner. Comment est-ce qu’un tribunal européen (après tout, la Grande Bretagne fait géographiquement et culturellement toujours partie de l’Europe) peut considérer d’extrader une personne comme Julian Assange dans un pays dont il est prouvé qu’il prépare des plans pour l’assassiner ?

Le dossier Assange passe donc maintenant à la Cour Suprême qui devra trancher définitivement. Comprendre : les différentes instances juridiques britanniques se passe la patate chaude, car il est évident qu’une extradition d’Assange entre les mains de ses bourreaux suscitera de très vives réactions dans le monde entier. La Grande Bretagne qui, après son Brexit, a besoin d’amis, ferait d’un coup partie des « vilain states », de ces pays infréquentables.

Pour les Britanniques, il s’agit d’un choix cornélien. Si, au début, les Britanniques avaient l’intention d’utiliser Assange comme « monnaie d’échange » pour un nouveau traité sur les libres échanges avec les Etats-Unis, doivent se rendre compte que ce dossier est suivi dans le monde entier. Sauf par la politique européenne. En Europe, on préfère s’auto-congratuler pour différentes nouvelles lois sur la « protection des lanceurs d’alerte », mais visiblement, ces lois ne visent que des lanceurs d’alerte qui ne dévoilent rien de trop grave pour les pouvoirs en place.

La suite ici : Le « cas Assange » ira devant la Cour Suprême britannique