Droit de vote aux États-Unis. Derrière les mots forts, l’impuissance de Joe Biden

Un discours majeur”, pour CNN, ou “flamboyant”, selon le Los Angeles Times, usant d’“une rhétorique enflammée”, décrit le Washington Post. Joe Biden “n’a pas mâché ses mots”, résume PoliticoMardi à Atlanta, moins d’une semaine après une intervention déjà remarquée sur l’assaut contre le Capitole, le président américain a défendu vigoureusement deux lois sur le droit de vote bientôt examinées au Sénat.

Il a été jusqu’à “comparer les sénateurs opposés à la législation aux ségrégationnistes des années 1960, décrit le Huffington Post. “Comment souhaitez-vous vous que l’on se souvienne de vous ? Vous voulez être du côté du docteur [Martin Luther] King ou de George Wallace ? Vous voulez être du côté d’Abraham Lincoln ou de Jefferson Davis ?” a demandé le chef de l’État.

Le John Lewis Voting Rights Advancement Act , en hommage à l’ancien sénateur et militants des droits civiques, donnerait plus de contrôle au gouvernement fédéral sur les procédures électorales mises en place par les États, explique le Wall Street Journal. Le Freedom to Vote Act ferait quant à lui un jour férié des élections (un mardi) et autoriserait le vote par correspondance dans le pays entier.

Comme le rappelle l’Atlanta Journal-Constitution, les républicains s’opposent à ces propositions, “accusant les démocrates de tenter de changer les lois de manière à rester au pouvoir”. Mais le quotidien souligne que les démocrates ont justement réfléchi à ces nouvelles règles après que des États républicains, dont la Géorgie, ont instauré des lois électorales restrictives.

La suite ici : Droit de vote aux États-Unis. Derrière les mots forts, l’impuissance de Joe Biden