Et si l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021 n’avait été qu’un entraînement?

Il y a tout juste un an, le temple de la démocratie américaine, le Capitole, était envahi par des supporters de Donald Trump déchaînés voulant faire la peau aux élus du Congrès pour renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Cette attaque, qui a profondément marqué les esprits, restera gravée dans les livres d’histoire comme étant la première tentative de coup d’État visant l’une des branches du gouvernement fédéral.

Bien que les procès s’enchaînent, qu’une commission bipartisane spécialeait été mise sur pied et que les médias continuent d’enquêter sur le déroulé de cette journée de la honte, de nombreuses voix s’élèvent pour alerter sur les préparatifs d’une nouvelle tentative de subversion en 2024. Car, depuis cet évènement, Donald Trump continue de se radicaliser, affirmant à chaque prise de parole que les Démocrates lui ont volé l’élection et qu’il ne compte pas en rester là.

Selon sa théorie abracadabrantesque, le 6 janvier n’était qu’une manifestation pacifique au contraire du 3 novembre, qu’il décrit comme le vrai jour de l’insurrection. Au-delà des paroles, l’ancien président travaille méticuleusement dans l’ombre pour écarter un maximum d’obstacles qui pourraient freiner ses pulsions autoritaires. Le 6 janvier 2020 pourrait bien n’être que le premier acte d’une tragi-comédie dont le final vise à consacrer en 2024 celui qui se définit comme un «génie extrêmement stable».

C’est très certainement l’élément le plus important. Sans soutien populaire, les vues et envies de Donald Trump sont vouées à l’échec. L’emprise qu’il exerce sur l’électorat républicain depuis son entrée fracassante en politique en 2015 lui ont permis de s’assurer de son soutien sans faille, en particulier depuis sa défaite face à Joe Biden. La famille trumpiste, qui a connu quelques turbulences dans les semaines qui ont suivi le 6 janvier, est à nouveau unie derrière le chef et prête à soutenir, si nécessaire, une seconde tentative d’assaut contre la démocratie.

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