L’avènement de la médecine d’opinion 

La pratique des soins de santé est un noble choix, mais c’est indigné que je découvre dans les médias l’attitude adoptée par certains praticiens, heureusement minoritaires. Un nouveau concept vient d’être inventé, celui de la médecine d’opinion.

Je suis simple citoyen vivant les conditions difficiles que nous connaissons tous actuellement face à la covid. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de faire l’apologie du métier de soignantet des personnes qui contribuent à une médecine de qualité, depuis la/le technicien de surface qui travaille dans les institutions médicalisées, jusqu’à leurs responsables. Tout le monde sera d’accord là-dessus. Ces métiers sont difficiles et l’attitude chèvrechoutiste des politiciens ne contribue pas à améliorer les conditions de travail d’un secteur pourtant crucial pour notre survie.

Je suis vacciné, deux fois. Si je le suis, ce n’est pas poussé par la conviction que je devais le faire pour moi ou les autres, mais suite à la pression sociale et politique. J’agis un peu comme le mourant qui se fait baptiser à la dernière minute en se disant « sait-on jamais ». Je ne suis pas mieux informé que quiconque. Je vais là où la majorité de la population va et à qui l’on dit « fait moi confiansssssse ». Sans doute suis-je un peu trop lâche pour vivre pleinement mes convictions antisystèmes.

Déclarer que l’on puisse soigner une partie de la population sans compassionparce qu’elle a fait un choix autre que celui imposé par un certain monde médical, alors que celui-ci affiche des opinions diverses, est pour moi une déclaration d’une violence extrême.

Je me pose la question sur ce métier, a-t-on de la compassion si l’on soigne un obèse qui mange un hamburger, un cancéreux qui fume, un cardiaque menant une vie stressante, un alcoolique épicurien, un drogué qui se roule un joint ? C’est infini. En fin de compte, tous ces gens sont seuls responsables de ce qui leur arrive. Ils n’ont que ce qu’ils méritent, pourquoi alors avoir de l’empathie pour eux et à la limite pourquoi encore les soigner ?

La suite ici : L’avènement de la médecine d’opinion (carte blanche)