Le « Climate change performance index » est publié chaque année, à l’occasion de la conférence de l’Onu sur les changements climatiques, par les ONG Germanwatch, the NewClimate Institute et the Climate Action Network. Il est établi avec le concours de plus de 400 experts énergétiques et climatiques, dont une bonne part sont membres d’ONG environnementales. L’outil, qui se présente comme indépendant, analyse les politiques d’une soixantaine de pays et de l’Union européenne, lesquels représentent plus de 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, à l’aune de 14 critères répartis en quatre catégories: les émissions de gaz à effet de serre, le recours aux énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la politique climatique. Cette édition 2022 se base sur des données de 2019.
La Belgique hérite d’une note « basse » pour ce qui concerne ses émissions de gaz à effet de serre mais aussi pour sa production d’énergies renouvelables et sa politique climatique et même d’une note « très basse » pour son efficacité énergétique. Sans surprise, la note générale pour notre pays est donc « basse » et n’est pas jugée en adéquation avec les objectifs de l’accord de Paris qui visent à contenir le réchauffement bien en deçà de 2°C et si possible à 1,5°C.
« Le mauvais score belge reflète le retard accumulé depuis plusieurs années. Notre pays n’a connu aucune réduction d’émissions de gaz à effet de serre sur la législature 2014-2019, et les réductions observées en 2020 sont liées à la conjoncture de crise plus qu’à l’action structurelle de nos gouvernements », observent Inter-Environnement Wallonie, WWF, Greenpeace et Bond Beter Leefmilieu.
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