Le Brésil fait partie des 100 pays qui ont signé, dans le cadre de la Cop26, une déclaration commune pour enrayer la déforestation d’ici à 2030 pour protéger le climat. L’initiative, qui bénéficiera d’un financement public et privé totalisant 19,2 milliards de dollars (16,5 milliards d’euros), est essentielle pour parvenir à l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Premier ministre britannique, Boris Johnson.
Le pays de Jair Bolsonaro, qui vante un engagement “sans précédent”, demeure pourtant l’un des plus mauvais élèves en matière d’écologie. Il est notamment pointé du doigt pour l’accélération de la déforestation en Amazonie. En effet, le président, notoirement climatosceptique, a encouragé depuis sa prise de fonction en 2019 l’exploitation commerciale de la plus grande forêt tropicale du monde.
Or, ces nouveaux engagements lors de la Cop26 n’impliquent nullement en réalité de changements majeurs pour le climat. Et c’est bien le cœur du problème de ces sommets pour l’environnement.
Depuis le début du mandat du président d’extrême droite en 2019, l’Amazonie brésilienne a perdu 10.000 km2 de forêt par an, contre 6500 km2 annuels lors de la précédente décennie. Le gouvernement Bolsonaro est également accusé d’avoir réduit le financement des institutions publiques dédiées à la préservation de l’environnement.
La suite ici : Les promesses du Brésil contre la déforestation soulignent tout ce qui ne va pas avec la Cop26