Glasgow: le monde à l’épreuve de l’urgence climatique

Il est difficile de ne pas voir les signes d’avertissement : partout, les températures atteignent de nouveaux sommets ; la biodiversité est à son plus bas niveau ; les océans se réchauffent, s’acidifient et étouffent sous les déchets plastiques. D’ici la fin du siècle, la hausse des températures rendra invivables de vastes étendues de notre planète.

La très respectée revue médicale The Lancet a récemment décrit les changements climatiques comme l’élément le plus déterminant pour la santé humaine dans les années à venir, annonçant une crise à grande échelle marquée par la faim, des maladies respiratoires, des catastrophes meurtrières et des épidémies de maladies infectieuses peut-être pires encore que le covid.

Ces sonnettes d’alarme sont assourdissantes. Et pourtant, les derniers rapports de l’Organisation des Nations Unies nous apportent de nouvelles preuves que les mesures prises jusqu’à présent par les gouvernements ne sont tout simplement pas à la hauteur de ce dont le monde a si désespérément besoin.

Les annonces récentes en faveur de l’action climatique sont certes bienvenues et essentielles, mais ne suffiront pas : malgré cela, notre monde sur la voie d’un réchauffement désastreux bien supérieur à 2 degrés Celsius.

Nous sommes bien loin de l’objectif de 1,5 degré que le monde s’est engagé à atteindre dans l’Accord de Paris. Objectif dont la science nous dit qu’il est la seule solution viable pour notre planète.

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